Pour vous aider à vous préparer : concentrez-vous sur les façons de tenir votre enfant hors des conflits. Vous n'avez rien de spécial à faire pour vous préparer au processus de rapport sur le point de vue de l'enfant, sauf indication contraire de la Cour.
Pour aider l'enfant à se préparer : encouragez votre enfant à exprimer sincèrement ses pensées et ses sentiments. Consultez les documents du Programme d'information pour les parents sur les façons de tenir les enfants à l'écart des conflits.
Suivez toujours les directives données par le juge, le fonctionnaire judiciaire et l'évaluateur.
Le niveau de détail que vous donnerez à un enfant au sujet du processus, et la façon dont vous le ferez, dépendront de l'enfant, de son âge et de son stade de développement. Habituellement, il est préférable de donner l'information dans des termes simples et directs. Par exemple, vous pourriez dire :
On a demandé au juge de déterminer les modalités parentales et comment l'enfant passera du temps avec les adultes concernés dans la cause.
Le juge a demandé à une personne spéciale de parler à l'enfant. Cette personne est un évaluateur, et elle connaît bien les enfants.
L'évaluateur aidera le juge à mieux connaître l'enfant et à découvrir ce qu'il pense et ce qu'il ressent par rapport à la situation.
L'évaluateur rédigera un rapport pour expliquer ce que l'enfant pense et ressent, de façon que les adultes concernés et le juge puissent savoir et comprendre le point de vue de l'enfant.
On ne demandera pas à l'enfant de choisir entre ses parents ou d'autres adultes concernés dans la cause.
Le processus du rapport est une belle occasion pour l'enfant d'exprimer ses idées et son point de vue.
Non. Les évaluateurs qui interrogent les enfants sont des professionnels. L'évaluateur parlera aux enfants en gardant en tête l'intérêt supérieur de l'enfant. On ne demandera pas aux enfants avec qui ils veulent vivre, parce que cette question peut placer l'enfant au milieu d'un conflit, lui faire sentir de la pression et lui faire ressentir un sentiment de déchirement.
Normalement non. Dans la plupart des cas, ce processus remplace la comparution des enfants au tribunal ou leur rencontre avec un juge.
Suivez les règles axées sur les enfants pour ce que vous dites aux enfants, en tout temps.
Ne blâmez pas l'autre parent ni d'autres personnes concernées.
Ne parlez pas en mal de l'autre parent ni d'autres personnes concernées.
Ne dites pas aux enfants quoi dire à l'évaluateur.
Ne demandez pas à l'enfant ce qui a été dit ou demandé à l'entrevue.
Ne demandez pas à l'enfant de garder des secrets.
Ne donnez pas à l'enfant de détails sur la cause.
Il est important que les adultes ne questionnent pas l'enfant, ne tentent pas de l'influencer ou ne le forcent pas à donner de l'information. Les questions et les pressions de ce genre créent beaucoup de stress chez l'enfant. Elles peuvent aussi avoir un effet négatif sur votre relation avec l'enfant.
Si vous êtes une partie à la cause, adressez-vous au fonctionnaire judiciaire qui a organisé le processus. Il répondra à vos questions.
Dans la plupart des cas, l'évaluateur déterminera le lieu de l'entrevue. Normalement, l'enfant sera rencontré ailleurs qu'à la maison de l'une ou l’autre des parties, comme au bureau de l'évaluateur, dans un restaurant local ou à la bibliothèque. L'évaluateur pourra rencontrer l'enfant plusieurs fois et dans des lieux différents, selon la situation. L'évaluateur fera de son mieux pour que l'enfant se sente à l'aise.
La durée de l'entrevue peut varier, mais elle sera normalement de 45 minutes à 1 heure, chaque fois.
Ni les parents ni les parties n'assistent aux entrevues. L'évaluateur vous indiquera quoi faire au moment de fixer les rendez-vous. N'oubliez pas que l'évaluateur doit suivre toutes les ordonnances rendues par le tribunal. Par exemple, il ne peut pas permettre à une partie d'avoir des contacts avec un enfant si une ordonnance d'un tribunal pénal ou un tribunal de la famille interdit les contacts avec cette personne.
L'évaluateur décidera si les enfants seront interrogés ensemble ou séparément. Il vous indiquera quoi faire.
Le rapport est habituellement transmis aux parties, aux avocats des parties et au juge. Les enfants ne reçoivent pas de copie du rapport, à moins d’une directive contraire du juge.
Pour en savoir davantage sur les rapports sur le point de vue de l'enfant, cliquez ici.